Soutien psychologique

Eh! bien malheureusement, comme nous nous y attendions les premiers cas d'arrêt maladie nous sont signalés.
Les personnes devant prendre quotidiennement le bateau pour aller au travail craquent. Partir 1h30 plus tôt de chez soi laisser les enfants dans les mains de papa ou maman : au mieux si ils sont à la maison avant de partir eux aussi à leur boulot en posant les enfants à la crêche, à l'école ou chez la voisine ( sinon pour certains pas de solutions pérennes) Attendre le bateau sous la pluie dans la boue, traverser,  remonter sous la pluie (un peu moins dans la boue côté barrage!!!) prendre un deuxième véhicule qu'on a eu du mal à se garer la veille, car il y a du monde sur l'eau et pas autant de places de parking que nécessaire,se changer car pour le boulot tout le monde ne restent pas en chaussures de chantiers ou de montagne. Rejoindre son job avec le sourire, car ce n'est pas si grave que çà, cela ne fait que 2 mois que çà dure et bien sur être performant car sinon il y a du monde qui attend à la porte par ses temps de chômage, repartir et rentrer dans les mêmes conditions, voir un peu ses enfants pour les faire manger équilibré, les devoirs ben papa à assurer ou maman ou la voisine, sortir la lessive de la veille car la boue c'est tenace,penser au repas de demain, prendre connaissance de son courrier et des factures de charges fixes incompressibles et se dire il faut y aller demain coûte que coûte, et les câlins se sera pour des lendemains meilleurs......
N'hésitez pas à écrire vous qui connaissez ces situations ou des personnes dans cette situation.Même si vous pensez que cela n'intéresse pas les autres, vous avez choisi de vivre dans cette région pour une autre qualité de vie et on vous le doit bien.

Non Pierrette nous sommes tous concerné par ces situations et nous devons tous nous entraider pour que ceux qui ont des difficultés puissent trouver le soutien dont ils ont besoin.
HONTE A NOS POUVOIRS PUBLICS ET A LEURS DIRIGEANTS!
Le second bateau sans pilote est un vulgaire zodiac sans aucune protection alors qu'il peut pleuvoir très violemment et de manière soudaine en montagne et que même en été la température peut tomber près de zéro en cas de mauvais temps
TOUS CES SALOPARDS en costume cravate bien au chaud dans leur bureau avec nos impots feraient bien de se dire que ce genre de comportement peut pousser un peuple au soulèvement ; la petite flamme qui s'entretient aujourd'hui en montagne par tout ce méprit de la part des décideurs pourrait bien mettre le feu à la forêt toute entière.
Qu'ils ne se plaignent surtout pas le jour où ils prendrons un coup de fourche.
Quand je vois dans quelles conditions les enfants traversent, quand je vois qu'il faut porter les personnes âgées pour les aider à se hisser à bord de la navette depuis la grève non aménagée et après avoir fait une longue distance dans une pente raide pleine de boue et de cailloux. je ne suis pas fier de ce que nous faisons voir aux quelques touristes qui passent par chez nous.
QU'ELLE HONTE!
Joseph

Le 1 juin 2015 nous avions fait le bilan ci-dessous
Au niveau du médical.
- Les patients en traitements lourds côté 05 doivent effectuer 125 km (hôpital de Gap) au lieu de 75 km (hôpital de Grenoble).
- Les patients des villages du 38 qui ont leur médecin référent à la Grave  ne peuvent plus aller en consultation ou alors prennent le bateau et commandent un taxi à leurs frais. Surcoût des soins non remboursés.
- Services à la personne et HAD. Surcoût des dépenses pour les services de soins à domicile car tournées rallongées en temps de déplacements. Véhicules immobilisés de part et d’autres du lac.
Au niveau de la vie quotidienne.
- Les personnes âgées autonomes pour l’instant commencent à paniquer  et nous constatons des effets de grande détresse dûs à un isolement, que la solidarité montagnarde n’arrive plus à soutenir. Des familles, de part et d’autre du tunnel, proches en distance jusque-là ne se voient plus.
- Plus de livraison de presse dans les deux tabacs journaux des deux communes 05. Tout le monde n’a pas internet.
A ce jour le 15 juin 2015 nous constatons que la situation se dégrade de jour en jour.
Les premiers cas d’arrêt maladie pour déprime devant les difficultés rencontrées au quotidien sont avérés. Première prescriptions d’anti dépresseurs directement liées à la situation. Les situations conflictuelles ne sont plus latentes : disputes entre voisins, dans les familles, déménagement à l’étude pour plusieurs familles.
Il nous parait important d’échanger dans ce dossier :
Vous pouvez partager votre ressenti, vos commentaires et vos conseils sur le forum :
https://collectif-du-chambon.forumofficiel.fr/
ou par mail : soutien@collectif-du-chambon.org ou vie-locale@collectif-du-chambon.org


En conclusion :
Beaucoup de dépenses supplémentaires pour les habitants. Des situations conflictuelles latentes malgré une solidarité mise en place dès les premiers jours. Une impression d’abandon.
Les esprits s’échauffent.
La mise en place d’une cellule psychologique s’impose vraiment.

Biscotte brisée

J'ai trouvé ce bout d'article en date du 24 juin qui parle d'une possible mise en place d'un soutien psychologique en lien avec les hôpitaux et l'ARS.

http://www.dici.fr/actu/2015/06/24/rd-1091-un-soutien-psychologique-pour-les-habitants-qui-en-exprimeraient-le-besoin-610625

Oui merci, il semblerait que madame la sous préfète ait commencé la mise en place de cette cellule.
Des que nous avons tous les éléments officiels nous communiquerons le plus largement possible

Bonjour,

je viens de trouver ces informations concernant la cellule de soutien psychologique en lien avec le centre hospitalier de Briançon sur le site de la Préfecture 05 :
http://www.hautes-alpes.gouv.fr/IMG/pdf/NOTE_D_INFO_CELLULE_CRISE_LA_GRAVE_cle5711bb.pdf

Lien issu de cette page :
http://www.hautes-alpes.gouv.fr/fermeture-du-tunnel-du-chambon-infos-pratiques-a4583.html

Nous en avons parlé hier avec Pierrette et Fanny C'est en effet ce document que nous avons reçu en mairie.

pas facile toutes ces démarches mais c'est déjà une prise en compte des problêmes.

Moi avoir lu papier,
Moi avoir pas compris...
Eux pas venir nous soutenir sur place ?
Nous devoir téléphoner ?
Nous devoir aller à Briançon ?
Nous être déjà bien abîmés,
Cela pas aller du tout...
Nous devenir tous vraiment Dingos !