Compte-rendu de la réunion du 26 juin 2015 – CD38/CER Bourg d’Oisans
3 participants
Collectif du Chambon :: Les Commissions du Collectifs :: Suivi des chantiers : tunnel, piste de secours, etc.
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Compte-rendu de la réunion du 26 juin 2015 – CD38/CER Bourg d’Oisans
Point sur la situation du chantier au regard de l’évolution des désordres géologiques
Sécurité du Chantier : Impossibilité de rentrer dans le tunnel devant l’accélération du glissement de terrain ; évacuation de tous les personnels à la demande (en particulier) de l’Inspection du travail
Le mouvement de terrain est bien circonscrit dans son périmètre maximum ; sa profondeur serait de 25 à 30 mètres et son volume de 600 milles à 1 million de mètres-cube
Depuis les microminages de la voûte, la vitesse de déplacement du glissement de terrain qui était de 3 à 5 centimètres par jour et passée à 12 cm/jours (au niveau de la faille sommitale) à 15 cm/jour pour le reste (relevés de la cible 18)
Les géologues pensent que la limite du glissement ne devrait pas impacter l’ouvrage (le tunnel) mais rien n’est certain
Depuis mardi dernier une section plus active du glissement de terrain se déplace à raison de 25 cm/jours ce qui laisse penser à l’imminence de la chute dans le lac, sans pouvoir cependant en déterminer la date exacte ; les survols en hélicoptère confirment ces constatations et ont permis de révéler la formation rapide de failles avec une forte évolution en tête du glissement qui conduisent à dire que le glissement serait en phase terminale pour (au moins) une partie de ce désordre géologique dont le volume est estimé à 100 milles mètres-cube
L’hypothèse du glissement total (en un seul coup) de l’ensemble ne semble pas être envisagée mais plutôt des éboulements en plusieurs épisodes avec constat de multiples compartiments dans le désordre géologique
Concernant les solutions d’activation manuelle destinée à accélérer la chute de ce glissement de terrain, plusieurs réponses techniques ont été évoquées (dont certaines sont encore à l’étude) mais le volume très important complique sérieusement toutes ces solutions et « laisser faire la Nature » semble être la plus raisonnable aux yeux des spécialistes ; indépendamment de l’aggravation de l’impact économique et social que l’attente de l’événement induit
Le minage semble impossible ou tout du moins difficile aux dires des spécialistes en charge actuellement du dossier ; la rupture des fils de liaison aux charges explosives avant leur mise à feu (du fait du mouvement important du glissement de terrain) risquerait de laisser certaines charges non explosées (et irrécupérables) à l’intérieur de la masse rocheuse. De la même manière, des tirs d’artillerie (également envisagés) risqueraient de voir des obus (non explosés) tomber dans les alluvions du lac (et donc difficilement récupérables) alors que nous sommes en présence d’un barrage hydroélectrique.
RTM confirme que la solution naturelle semble la moins risquée.
Néanmoins, une purge hydraulique est à l’étude même si le drainage naturel des roches induit de grandes quantités d’eau… De plus, les études préalables démontrent que ce glissement de terrain ne réagit pas aux effets hydrauliques ; l’épisode pluvieux très important du début du mois de mai (60 mm en 24 heures) n’a eu aucune influence sur le mouvement géologique : Aucun effet ni d’accélération, ni de ralentissement. Nous serions donc là en présence d’un mouvement géologique qualifié de « sec » avec un drainage naturel (d’où la présence de ruissellement dans le tunnel)
La suite de cette réunion a été centrée sur les conséquences économiques et humaines avec explications des premières mesures envisagées pour répondre aux besoins grandissants des populations
Un dernier volet a été consacré aux premières mesures d’urgence en matière de communication positive et de développement touristique en relation avec le risque d’une fermeture longue de la RD1091 à la circulation des touristes ; plusieurs années si la construction d’infrastructures nouvelles devait être envisagée dans l’hypothèse la moins favorable où le Tunnel du Chambon serait irrécupérable ou emporté (avec la route actuelle) par le glissement de terrain.
Une réunion de travaux (interne au CD38) faisait suite, pour ce qui concerne l’étude de la voirie de secours en rive gauche (près du hameau de Cuculet)
Philippe Raybaudi
Sécurité du Chantier : Impossibilité de rentrer dans le tunnel devant l’accélération du glissement de terrain ; évacuation de tous les personnels à la demande (en particulier) de l’Inspection du travail
Le mouvement de terrain est bien circonscrit dans son périmètre maximum ; sa profondeur serait de 25 à 30 mètres et son volume de 600 milles à 1 million de mètres-cube
Depuis les microminages de la voûte, la vitesse de déplacement du glissement de terrain qui était de 3 à 5 centimètres par jour et passée à 12 cm/jours (au niveau de la faille sommitale) à 15 cm/jour pour le reste (relevés de la cible 18)
Les géologues pensent que la limite du glissement ne devrait pas impacter l’ouvrage (le tunnel) mais rien n’est certain
Depuis mardi dernier une section plus active du glissement de terrain se déplace à raison de 25 cm/jours ce qui laisse penser à l’imminence de la chute dans le lac, sans pouvoir cependant en déterminer la date exacte ; les survols en hélicoptère confirment ces constatations et ont permis de révéler la formation rapide de failles avec une forte évolution en tête du glissement qui conduisent à dire que le glissement serait en phase terminale pour (au moins) une partie de ce désordre géologique dont le volume est estimé à 100 milles mètres-cube
L’hypothèse du glissement total (en un seul coup) de l’ensemble ne semble pas être envisagée mais plutôt des éboulements en plusieurs épisodes avec constat de multiples compartiments dans le désordre géologique
Concernant les solutions d’activation manuelle destinée à accélérer la chute de ce glissement de terrain, plusieurs réponses techniques ont été évoquées (dont certaines sont encore à l’étude) mais le volume très important complique sérieusement toutes ces solutions et « laisser faire la Nature » semble être la plus raisonnable aux yeux des spécialistes ; indépendamment de l’aggravation de l’impact économique et social que l’attente de l’événement induit
Le minage semble impossible ou tout du moins difficile aux dires des spécialistes en charge actuellement du dossier ; la rupture des fils de liaison aux charges explosives avant leur mise à feu (du fait du mouvement important du glissement de terrain) risquerait de laisser certaines charges non explosées (et irrécupérables) à l’intérieur de la masse rocheuse. De la même manière, des tirs d’artillerie (également envisagés) risqueraient de voir des obus (non explosés) tomber dans les alluvions du lac (et donc difficilement récupérables) alors que nous sommes en présence d’un barrage hydroélectrique.
RTM confirme que la solution naturelle semble la moins risquée.
Néanmoins, une purge hydraulique est à l’étude même si le drainage naturel des roches induit de grandes quantités d’eau… De plus, les études préalables démontrent que ce glissement de terrain ne réagit pas aux effets hydrauliques ; l’épisode pluvieux très important du début du mois de mai (60 mm en 24 heures) n’a eu aucune influence sur le mouvement géologique : Aucun effet ni d’accélération, ni de ralentissement. Nous serions donc là en présence d’un mouvement géologique qualifié de « sec » avec un drainage naturel (d’où la présence de ruissellement dans le tunnel)
La suite de cette réunion a été centrée sur les conséquences économiques et humaines avec explications des premières mesures envisagées pour répondre aux besoins grandissants des populations
Un dernier volet a été consacré aux premières mesures d’urgence en matière de communication positive et de développement touristique en relation avec le risque d’une fermeture longue de la RD1091 à la circulation des touristes ; plusieurs années si la construction d’infrastructures nouvelles devait être envisagée dans l’hypothèse la moins favorable où le Tunnel du Chambon serait irrécupérable ou emporté (avec la route actuelle) par le glissement de terrain.
Une réunion de travaux (interne au CD38) faisait suite, pour ce qui concerne l’étude de la voirie de secours en rive gauche (près du hameau de Cuculet)
Philippe Raybaudi
Collectif du Chambon- Admin
- Messages : 438
Date d'inscription : 08/06/2015
Re: Compte-rendu de la réunion du 26 juin 2015 – CD38/CER Bourg d’Oisans
merci pour ce point sur la situation
pierrette- Messages : 34
Date d'inscription : 11/06/2015
Re: Compte-rendu de la réunion du 26 juin 2015 – CD38/CER Bourg d’Oisans
Merci monsieur Raybaudi pour les informations.
Arnaud
Arnaud
arnaudveyret- Messages : 1
Date d'inscription : 27/06/2015
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