Lettre personnelle mais finalement ouverte à Messieurs Valls et Mandon
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Lettre personnelle mais finalement ouverte à Messieurs Valls et Mandon
Bon ben voilà, je viens de résumer ma trajectoire en une page...
Effet, pas d'effet, coup d'épée dans le lac ??? En réunion interministérielle aujourd'hui, ils l'ont reçu hier, et Thierry Mandon m'a répondu deux heures après l'avoir reçu par mail... Qu'en sortira-il ???
[j'étais pas fan de la rendre publique, mais maman m'a dit que oui, sonia et d'autres aussi...]
En voici la version texte...
_____________________________________________________
Lettre à Messieurs Manuel VALLS, Premier Ministre
et Thierry MANDON, Secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,
Messieurs,
Jamais je n’aurais pensé vous écrire depuis que j’ai suivi ma passion, qui m’a poussé à déménager dans un de ces petits villages des Hautes-Alpes, aujourd’hui amputés de leur accès principal.
Enfant de Ris-Orangis, Lycéen de Courcouronnes, Etudiant à Evry, où j’ai vécu mes 25 premières années dans le quartier de la Rénovation – et où ma mère vit encore – vous (deux) m’avez appris au travers de votre politique à ce que personne ne soit laissé au bord de la Route. Dans cette banlieue qui m’a vu grandir et à laquelle je dois beaucoup de choses importantes pour ma vie d’aujourd’hui (Le PLAN, la Halle du Rock, La Ferme du Temple, La Dame du Lac, les murs d’escalades dans les Gymnases….), vous en étiez les Maires, le vice-président de Région, et président délégué de notre département et plus tard mes interlocuteurs, quand je suis devenu un maillon de la chaine de vos politiques à destination de la jeunesse.
A cette époque – où j’entrainais des enfants au basket-ball, nous étions liés au travers des contrats d’objectifs et je vous appelais par vos prénoms quand nous parlions services des sports et services de la jeunesse. Vos engagements respectifs à ne pas laisser les situations pourrir, à rechercher des solutions, à améliorer nos cadres de vie, à écouter les populations m’ont sûrement également poussé à franchir le pas de se présenter devant le suffrage universel en Mars 2014.
Modeste Conseiller Municipal d’un village des Hautes-Alpes, aujourd’hui laissé au bord de la route par l’Etat, nous ne savons plus comment faire comprendre à nos élites devenues soudain lointaines la détresse dans laquelle les villages traversés par l’ex RN91 (maintenant RD1091) sont plongés. Pour faire court, je me souviens que vous n’aimiez pas les détours, en ce moment ici, c’est : 80% de l’économie en moins, des familles partagées entre lieux de vie, lieux d’étude, lieux de travail… séparés par 24m de tunnel effondré, un climat social délétère, et le stress de l’hiver s’approchant, notre seule demi- route d’accès - le fameux col du Lautaret - est soumise à des coupures régulières.
Cette semaine vous devriez vous réunir en comité interministériel, je ne peux me résoudre qu’à l’échelle de la Nation, vous puissiez abandonner nos villages, alors qu’à l’échelle locale de vos communes, communauté d’agglo, département et région, vous ne l’avez jamais fait.
Pourrais-je continuer à vous appeler Thierry et Manuel, comme il y a 20 ans lorsque j’en avais 18 ?
Quelles que soient vos réponses, je vous remercie de m’avoir lu, et vous prie de recevoir mes sincères salutations, et franches poignées de main.
La Grave, le 21 juin 2015
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Effet, pas d'effet, coup d'épée dans le lac ??? En réunion interministérielle aujourd'hui, ils l'ont reçu hier, et Thierry Mandon m'a répondu deux heures après l'avoir reçu par mail... Qu'en sortira-il ???
[j'étais pas fan de la rendre publique, mais maman m'a dit que oui, sonia et d'autres aussi...]
En voici la version texte...
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Lettre à Messieurs Manuel VALLS, Premier Ministre
et Thierry MANDON, Secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,
Messieurs,
Jamais je n’aurais pensé vous écrire depuis que j’ai suivi ma passion, qui m’a poussé à déménager dans un de ces petits villages des Hautes-Alpes, aujourd’hui amputés de leur accès principal.
Enfant de Ris-Orangis, Lycéen de Courcouronnes, Etudiant à Evry, où j’ai vécu mes 25 premières années dans le quartier de la Rénovation – et où ma mère vit encore – vous (deux) m’avez appris au travers de votre politique à ce que personne ne soit laissé au bord de la Route. Dans cette banlieue qui m’a vu grandir et à laquelle je dois beaucoup de choses importantes pour ma vie d’aujourd’hui (Le PLAN, la Halle du Rock, La Ferme du Temple, La Dame du Lac, les murs d’escalades dans les Gymnases….), vous en étiez les Maires, le vice-président de Région, et président délégué de notre département et plus tard mes interlocuteurs, quand je suis devenu un maillon de la chaine de vos politiques à destination de la jeunesse.
A cette époque – où j’entrainais des enfants au basket-ball, nous étions liés au travers des contrats d’objectifs et je vous appelais par vos prénoms quand nous parlions services des sports et services de la jeunesse. Vos engagements respectifs à ne pas laisser les situations pourrir, à rechercher des solutions, à améliorer nos cadres de vie, à écouter les populations m’ont sûrement également poussé à franchir le pas de se présenter devant le suffrage universel en Mars 2014.
Modeste Conseiller Municipal d’un village des Hautes-Alpes, aujourd’hui laissé au bord de la route par l’Etat, nous ne savons plus comment faire comprendre à nos élites devenues soudain lointaines la détresse dans laquelle les villages traversés par l’ex RN91 (maintenant RD1091) sont plongés. Pour faire court, je me souviens que vous n’aimiez pas les détours, en ce moment ici, c’est : 80% de l’économie en moins, des familles partagées entre lieux de vie, lieux d’étude, lieux de travail… séparés par 24m de tunnel effondré, un climat social délétère, et le stress de l’hiver s’approchant, notre seule demi- route d’accès - le fameux col du Lautaret - est soumise à des coupures régulières.
Cette semaine vous devriez vous réunir en comité interministériel, je ne peux me résoudre qu’à l’échelle de la Nation, vous puissiez abandonner nos villages, alors qu’à l’échelle locale de vos communes, communauté d’agglo, département et région, vous ne l’avez jamais fait.
Pourrais-je continuer à vous appeler Thierry et Manuel, comme il y a 20 ans lorsque j’en avais 18 ?
Quelles que soient vos réponses, je vous remercie de m’avoir lu, et vous prie de recevoir mes sincères salutations, et franches poignées de main.
La Grave, le 21 juin 2015
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david05320- Messages : 6
Date d'inscription : 09/06/2015
Re: Lettre personnelle mais finalement ouverte à Messieurs Valls et Mandon
Plus que bien, et encore respect d'un ménager ou d'un meunier, je ne sais plus.
Jean-Noël MESSIÉ- Messages : 37
Date d'inscription : 10/06/2015
Age : 74
Localisation : Région parisienne
Re: Lettre personnelle mais finalement ouverte à Messieurs Valls et Mandon
Félicitations David et MERCI pour cette lettre...
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